L’empathie que va recevoir un enfant va modifier en profondeur son cerveau affectif et intellectuel, les molécules qu’ils sécrètent, les neurones, la myéline, les structures cérébrales, l’expression de ses gènes… Cela va également favoriser ses capacités cognitives telles que sa compréhension, sa mémoire, ses apprentissages, sa motivation, sa créativité.
C’est ce que vous pouvez lire dans un entretien avec Catherine Guéguen dans Sciences humaines.
Les adultes qui ont reçu de l’empathie étant enfant savent facilement comment s’y prendre pour être empathiques. Mais la capacité à identifier les émotions qui les traversent, savoir les exprimer et les réguler, mais aussi comprendre l’autre, l’écouter, coopérer, réagir aux situations conflictuelles, cela s’apprend.