Être toi ou être aimé-e, tu dois choisir !

C’est ce que beaucoup d’enfant, parmi nous ont vécu. Oui, ça te paraît peut-être extrême, mais c’est en réalité très commun.

Un jeune enfant a un besoin vital d’attachement.

C’est-à-dire d’être accepté et aimé de ses parents ou de la personne qui s’occupe principalement de lui.

Mais dès l’âge de deux ans environ, l’enfant va commencer à dire non.

« Mets ton manteau » « Non ». Cela correspond au besoin de comprendre qui il est lui-même. Quels sont ses envies et besoins à lui, c’est comprendre qu’il est une personne à part entière qui va devoir prendre des décisions pour lui-même.

Trop souvent, le non est mal interprété par les parents

Quand l’enfant refuse de coopérer, de porter un pull, de ranger ses affaires, ce refus est trop souvent compris comme du défi ou de la désobéissance.

Quand l’enfant refuse de donner, de prêter, d’offrir quelque chose, ce refus est trop souvent compris comme de la méchanceté ou de l’égoïsme.

Quand l’enfant refuse d’aller au cours de piscine, au camps de ski, ce refus est trop souvent compris comme de la timidité ou du manque de courage.

Le parent est alors déçu, gêné, agacé.

Et l’enfant est grondé, jugé, forcé. Il comprend que pour être aimé, accepté tel qu’il est, avec ses émotions, ses envies et ses besoins, il doit y renoncer. Tu dois être gentil. Tu dois être calme. Il ne faut pas avoir peur.

C’est là qu’il y a conflit entre le besoin d’authenticité et le besoin d’attachement.

L’enfant apprend à réprimer ce qu’il ressent, ce qu’il souhaite profondément. Devenu adulte, il est détaché de son véritable moi. Il n’écoute plus sa boussole intérieure, c’est-à-dire ses émotions et ses besoins.

Il cherche à plaire à l’extérieur

À paraître comme il pense qu’il sera le mieux accepté des amis, d’un conjoint, etc. C’est souvent le corps qui finit par dire « stop » avec la maladie.

Et si on voyait les choses autrement ?

Quand l’enfant refuse, il y a un besoin en lui qui s’exprime. Accueillons-le ! Nommons-le ! Aidons-le à comprendre ce qui se passe en lui avant de pouvoir le dépasser.

Par la suite, on peut l’informer, lui parler des conséquences, parler de ses propres besoins, ou simplement lui donner cette liberté d’expérimenter !

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